Nacer Bouhanni 2ème à Fougères
Nacer se classe deuxième de l’étape de Fougères, il est quatrième également au classement provisoire du maillot vert. Nairo Quintana demeure huitième du classement général au sortir de la quatrième et dernière étape Bretonne.
SUR LA LIGNE AVEC…
« Je savais qu’à l’occasion de cette arrivée à Fougères il fallait prendre le dernier virage à l’intérieur, mais quand j’ai l’ouverture et que je peux produire mon effort c’était déjà trop tard. C’est dommage, on voyait la ligne sur les cinquante derniers mètres. Cavendish avait déjà pris de l’avance, mais je termine plus fort. C’est le sprint. Je termine déjà troisième du sprint intermédiaire, mais je ne suis pas venu sur le Tour de France pour réaliser de telles places. Je ne m’en satisfais pas, ce n’est ce que je suis venu chercher. Il me reste encore six occasions, et il faudra les saisir quand les opportunités se présenteront, la prochaine c’est Châteauroux ».
« Aujourd’hui la journée était plus tranquille, et nous avons emprunté des routes plus larges qu’hier. Nous avons tenté de jouer la victoire avec Nacer, et le travail s’est fait comme l’équipe l’avait prévu. Il se classe deuxième, et l’équipe a effectué un bon travail. Demain, ce sera une étape à contre-la-montre, je vais la disputer à fond et voir comment j’en sors, et voir de jours les uns après autres si cela va de mieux en mieux ».
LE DÉBRIEF’
« Ça a failli ! Et surtout ce que je veux retenir c’est l’attitude de Nacer et de l’ensemble de l’équipe. La confiance s’est installée au sein de l’équipe, nous sommes très proches de la victoire, il faut continuer d’y croire. La prochaine occasion se sera Châteauroux, cela peut faire un très beau sprint. Nacer est battu par un Cavendish qui gagne ici en 2015. Je tiens à féliciter toute l’équipe et Nacer qui est un gros travailleur, revenir sur ce Tour à un tel niveau : chapeau, j’espère pour lui que cela va lui sourire. Je le sens fort et en confiance, la psychologie chez un sprinteur joue beaucoup. Il a le mental pour gagner, mais aussi une certaine forme de sérénité qui va l’aider à décrocher ce succès que nous espérons tous ».
« 3, 2, 1… c’est peut-être pour la prochaine fois. Notre stratégie était d’être acteur sur toutes les étapes de ce Tour de France que ce soit au sprint, en montagne, ou celles pour baroudeurs. Le sprint aujourd’hui était très serré. Nacer est battu, mais pas du tout abattu. Nous avions repéré ce final, nous étions sur les terres de notre Manager Général, Emmanuel Hubert, et nous avions tous vraiment à cœur de briller ».