Anthony Delaplace : « La Polynormande, une course aux scénarii multiples »
Manchot, Anthony Delaplace évoluera sur ses terres comme depuis quelques saisons à l’occasion de la Polynormande.
Avant-course
« La Polynormande est « LA » course professionnelle de la Manche, lieu où je réside, donc je suis fortement motivé chaque fois que j’en prends le départ. C’est une course aux scenarri multiples. Les arrivées au sprint sont rares, cela ne s’est produit qu’une seule fois. Il faut toujours se montrer vigilant et concentré tout au long de l’épreuve car le bon coup peut partir dès le quinzième kilomètres avec un gros groupe de coureurs, mais la décision peut tout autant se faire à mi-course ou dans les ultimes tours de circuit. Toutes les stratégies sont possibles sur cette épreuve chère à Daniel Mangeas, la voix du cyclisme en France. Je suis toujours motivé sur cette compétition car elle correspond à mon profil. Je joue à domicile. Nous nous alignons avec une bonne équipe Arkéa-Samsic. Je l’ai gagnée une fois, la Polynormande, et je me rappelle que lorsque je la remporte, j’étais à un moment donné échappé en compagnie de Arnaud Gérard… »
Le Briéfing
« La Polynormande est souvent propice aux mouvements. Les coureurs couvrent dans un premier temps vingt-trois kilomètres en ligne, puis ils enchaînent avec le circuit de la Polynormande. C’est une course usante, avec deux côtes proposées et qui sont rapprochées l’une de l’autre. Les routes empruntées ne sont pas très larges et plutôt « tirantes ». Nous engageons une équipe Arkéa-Samsic sur cette course qui sera tournée vers l’offensive, et si cela bouge dimanche, cela ne sera pas à notre désavantage, même Thomas Boudat qui est plus référencé comme sprinteur est capable de se lancer dans une échappée. Le charme de cette épreuve est qu’elle est ouverte et difficilement « contrôlable ». »