07 avril 2023

Hugo Hofstetter : "Paris-Roubaix, une course unique au monde"

La course qui fait parler, rêver autant que celle de juillet, s’annonce. En route pour Paris-Roubaix et ses fameux pavés du Nord.

« J’ai disputé toutes les éditions de Paris-Roubaix depuis que je suis passé professionnel, sauf celle de l’an passé suite à ma chute sur le Circuit de la Sarthe. C’est une course que j’ai toujours mise en premier dans mes choix de calendrier. J’aime disputer ce Monument. C’est la première épreuve que j’ai regardée à la télévision. Je m’y suis classé troisième en espoirs, après je sais très bien qu’il existe un monde d’écart avec les professionnels. C’est la compétition que je place tout en haut dans ma hiérarchie, au même titre que les Championnats du Monde. Elles sont uniques. Le Tour des Flandres emprunte des pavés en bosses et notre vitesse n’est pas très élevée quand on les aborde, tandis qu’à Roubaix on rentre très vite dans les secteurs. Le choix de trajectoires sont importants, et les risques de crevaison décuplés. C’est une course qui peut être ingrate, car on peut être très fort, mais si on connaît un quelconque souci, c’est quasiment terminé ».

« Paris-Roubaix, c’est mythique au même titre que le Tour des Flandres. C’est la classique que l’on appelle l’Enfer du Nord, cela résume tout, mais il faut aussi avoir la réussite de son côté. Le matin du départ, à Compiègne, il y a toujours ce stress de savoir comment va se dérouler cette compétition, on croise les doigts pour ne pas connaître d’embuches, mais néanmoins sur cette classique, tous les coureurs connaissent à minima un petit contre-temps, c’est comme cela. Nous partons avec une bonne équipe, et nous allons tout faire pour nous mettre en évidence, à l’image de la course réalisée par Laurent Pichon l’an passé, en étant opportuniste. La réussite se provoque y compris sur ce monument. C’est la dernière du cycle pavée de l’année, et nous allons tout donner pour cette ultime Flandrienne de la saison. Nous sommes tous motivés ».

Sébastien Hinault, directeur sportif

« Le but sera de faire une course pleine sur le plan collectif afin d’essayer de faire ressortir une individualité dans le final, on voit que pour pas mal de nos coureurs depuis le début de la campagne Flandrienne cela ne se joue pas à grand chose pour accrocher un bon résultat, que ce soit Dan McLay, Jenthe Biermans ou encore Matîs Louvel. Hugo Hofstetter revient bien en forme aussi. La météo est annoncée plutôt clémente. Il faudra se montrer opportuniste comme nous l’avions été l’an passé, en nous glissant dans les coups très tôt dans la course, car cette stratégie nous avait permis d’accrocher un excellent résultat sur le vélodrome de Roubaix en 2022. Il faut souvent anticiper sur Paris-Roubaix, c’est une tactique qui peut s’avérer intéressante ».

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