13 septembre 2021

Otakam, les plus apportés au contre-la-montre par équipes

Si dans un premier volet nous vous avons expliqué les interactions de la société Otakama avec notre équipe pour les contre-la-montre individuels, dans un second temps nous allons étayer les bénéfices tirés de notre partenariat avec cette entreprise à propos du contre-la-montre par équipes.

 

Le contre-la-montre par équipes est en quelque sorte une partie d’échec à l’échelle du cyclisme. Il faut avancer ses coureurs, les faire partir dans un ordre préétabli en fonction des moyens et caractéristiques de chacun, puis avancer ses atouts sans griller les plus faibles, ou au contraire effectuer des « ouvertures » en sacrifiant untel ou untel. Cette stratégie est encore plus affinée avec l’arrivée de Otakam comme partenaire contre-la-montre individuel et par équipes au sein de la formation Arkéa-Samsic, avec pour première collaboration, le Tour de Grande-Bretagne. « Pour cette épreuve, indique Gaëtan Lemoine, nous avons utilisé les mêmes algorithmes que ceux que nous prenons pour un contre-la-montre individuel mais sous un angle différent. Nous avons fourni un temps d’arrivée prévu pour l’équipe en fonction du nombre de coureurs qui participaient à ce chrono par équipes. Le mode de fonctionnement sera ainsi à chaque fois que la formation Arkéa-Samsic sera amenée à disputer une épreuve de ce type sur une course par étapes. Nous avons fourni un temps à l’arrivée, mais également un temps de relais à fournir pour chaque coureur ainsi que la puissance que chacun d’entre eux devait tenir lors de leur prise de relais, justement ». Ces données précises et individualisées, « ont permis d’avoir un tableau de marche individualisé, poursuit Gaëtan Lemoine,lequel était englobé dans celui que devait tenir l’équipe dans son ensemble ». Le parcours britannique avait été découpé en trois partie : celle plate de l’entame de l’étape, puis la bosse et la portion roulante et descendante dans le final. « Nous avons agrémenté aux demandes de l’équipe d’autres avantages concurrentiels, poursuit le responsable d’Otakam. Nous sommes en effet capables de fournir à l’équipe Arkéa-Samsic quel temps peut être gagné, si par exemple un coureur se sacrifie et donne un peu plus sur la première partie, par exemple, afin d’aider au maximum le coureur qui a le lead pour le général afin que l’équipe réalise le meilleur temps possible en optimisant tous les potentiels. » Autre « aide » au choix à faire grâce aux chiffres et aux algorithmes : attendre ou non un coureur en cas de souci mécanique sur un chrono par équipes, le dilemme étant souvent plus que cornélien pour les directeurs-sportifs. Là, la prise de décision peut être aidée grâce aux données chiffrées. « Nous pouvons également estimer le gain ou la perte de temps à l’arrivée selon une crevaison ou un incident mécanique survenu lors de l’étape. Et dans ce cas de figure, si la situation se présente, nous sommes aptes à indiquer s’il est bénéfique d’attendre ou de laisser un coureur sortir du groupe à X kilomètres de l’arrivée ou non, si cela peut permettre à l’équipe de ne pas perdre de temps ou si au contraire c’est l’inverse qui se produit ». Nous vous l’avons dit, un vrai jeu d’échec le contre-la-montre par équipes…