Simon Guglielmi: « Jaén Paraiso Interior se fait à l’usure »
Dessinée en plein coeur des champs d’oliviers, dont elle emprunte les chemins agricoles, la Jaén Paraiso Interior est une épreuve qui fait la part belle aux chemins de terre.
Avant-course
« J’ai disputé l’an passé la Jaén Paraiso Interior. C’est une épreuve qui va connaître cette année sa 2ème édition chez les professionnels. Il s’agit d’une belle compétition qui emprunte des chemins d’oliviers dans la région de Jaén. J’avais beaucoup apprécié cette course en 2022, car elle était très dure, proposait pas mal de dénivelé. Le parcours a évolué cette année. Il est un peu plus « facile », si je peux m’exprimer ainsi, mais on voit surtout qu’il y a beaucoup d’attrait pour cette épreuve, car il y a une belle start-list annoncée au départ. J’ai envie de réaliser comme l’an passé une belle performance sur cette course. Ainsi cela sera pour moi un bel indicateur en prévision des « chemins blancs » qui nous attendrons quelques semaines plus tard en Italie ».
« J’adore les courses qui empruntent des chemins. Ma préférée est la Strade Bianche, donc la Jaén Paraiso Interior s’en rapproche forcément. C’est un mélange de chemins, de route goudronnées et le placement joue un rôle prépondérant pour bien aborder ces secteurs clés de la course. J’adore les compétitions de ce genre. Alan Riou avait effectué un super « taff » avant le premier chemin, en 2022, en nous plaçant idéalement. Nous étions trois devant, et dans le final avec Warren nous arrivons pour la 6ème place. C’était la première fois que je courrais avec Warren, en 2022, et que nous étions tous les deux présents dans le final. Les bosses sur la Jaén Paraiso Interior sont longues, cela attaque de loin, la course se lance tôt. Ça se fait à l’usure, et c’est ce qui me plaît ».
Le briefing
« La Jaén Paraiso Interior est une épreuve qui a trouvé sa place sur le calendrier professionnel en l’espace de deux saisons maintenant. C’est une compétition qui est un mix entre chemins et portions asphaltées. Le parcours a été rendu un peu moins difficile par les organisateurs que celui proposé en 2022. Il y a eu néanmoins des ajouts de chemins. Ils seront au nombre de 50 kilomètres pour 180 kilomètres de course, avec un dénivelé total de 2600 mètres. Ce qui n’est pas neutre. Matîs Louvel, Clément Champoussin, Warren Barguil et Simon Guglielmi peuvent être nos belles cartes pour aller chercher un bon résultat à l’arrivée ».