13 mai 2022

Tro Bro Leon : "il faut aimer cette course pour y briller"

Vainqueur sortante du Tro Bro Leon avec Connor Swift, l’équipe Arkéa Samsic remet son titre en jeu dimanche sur les ribinoù de l’Enfer de l’Ouest.

« Je suis vraiment motivé à l’approche de ce Tro Bro Leon. Après Paris-Roubaix, j’ai pu couper et souffler à la maison, cela m’a fait du bien. Le Tro Bro Leon avait vraiment lancé ma saison l’an dernier et le fait de l’avoir remporté me donne plus de confiance pour l’aborder cette année, qui plus est au sein d’une équipe bretonne. Le revers de la médaille c’est que cela met aussi un peu plus de pression quand tu es le vainqueur sortant. Comme sur Paris-Roubaix, il y a une grosse part de chance, il faut éviter les chutes et les crevaisons. Mais comme Roubaix, à la fin, c’est souvent le meilleur qui gagne. »

« En tant que breton, le Tro Bro Leon c’est ma course de cœur. Comme sur l’Enfer du Nord, le “Tro Bro” est une course physique où il faut de la force, de la technique et une bonne science du placement sur les chemins. Il y a aussi une grosse part de chance pour éviter les chutes et les crevaisons.

Je participe au Tro Bro Leon avec beaucoup d’envie. C’est vraiment la course que je rêverais de gagner mais je l’aborde sans pression car je sais qu’on peut tout perdre sur un coup de malchance. Paris-Roubaix puis les 4 Jours de Dunkerque m’ont donné de la confiance. Pendant la semaine nordiste, les gens venaient me parler et me remercier pour ce que j’avais fait sur Paris-Roubaix en me disant que je les avais marqués. Je suis vraiment impatient de recourir devant le public breton et sur mes routes d’entraînement. »

Yvon Caër, directeur sportif

« Toute l’équipe, coureurs, staff, aborde cette édition 2022 avec beaucoup de motivation comme chaque année car c’est une épreuve spéciale, à part, qui plus est sur nos terres bretonnes. Le fait de l’avoir remportée l’an dernier nous donne de la confiance même si c’est une course qui comporte beaucoup d’aléas. Pour briller dessus, il faut une part de chance mais il convient aussi de l’aimer, ne pas y aller à reculons. Bien évidemment, dans le final il faudra être le plus fort pour pouvoir espérer lever les bras. »

Coureurs

Amaury Capiot
Matîs Louvel