Matîs Louvel : « Paris-Camembert, c'est à côté de la maison »
Matîs Louvel sera l’un des deux normands de l’équipe Arkéa-Samsic – avec Anthony Delaplace – engagé sur la classique Paris-Camembert, course qui réserve toujours un final à suspense.
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Avant-course
« J’ai disputé Paris-Camembert en 2020, lors de ma première année chez les pros. C’est l’une des seules courses professionnelles de Haute-Normandie, cela fait donc du bien de courir pas loin de la maison. C’est une course qui m’a plu, le style de parcours proposé d’ailleurs me correspond plutôt pas mal. J’ai toujours regardé de loin les résultats de Paris-Camembert, car pour un normand une course sur notre territoire, c’est toujours une belle compétition. Cette épreuve en plus génère toujours une forme de suspense, les scenarii de course ne sont jamais les mêmes, le vainqueur peut soit s’imposer en solitaire, soit gagner devant un petit groupe au sprint.»
Le briefing
« Paris-Camembert compte parmi les courses d’un jour très difficiles du calendrier français, avec plus 2800 mètres de dénivelé positif. Elle favorise les puncheurs, je pense chez nous à Élie Gesbert, Matîs Louvel et Anthony Delaplace. C’est une épreuve ouverte et longue puisque les coureurs avec le fictif ont à accomplir 220 km dans la journée. Ils doivent monter deux fois la côte des Crouttes, et font boucles finales avec l’ascension de la Butte des Fondits qui est raide (1,05 km avec une pente moyenne à 9,5%), et qui emprunte une toute petite route ».