Élie Gesbert : « Mes supporters étaient au bord de la route »
15ème au sommet de Mûr de Bretagne, Nairo Quintana est 14ème du classement général du Tour au terme de cette deuxième étape qui est passée sur les terres de Élie Gesbert.
Photo Elen Rius

LE DÉBRIEF’
« Le profil et l’état des routes sur cette deuxième étape du Tour de France offraient moins de stress qu’hier. C’est tout de même resté nerveux du fait de quelques averses et de passages sur des routes par endroits un peu compliquées, mais dans l’ensemble il y a moins eu de nervosité au sein du peloton. Une échappée s’est formée et elle a été vite contrôlée. Nairo attaque dans Mûr de Bretagne, Warren le replace au pied, c’est bien ce sont de bonnes images, après nous avons vu un Van Der Poel extraordinaire. Nairo avait de bonnes jambes, il voulait tenter dans Mûr et nous l’avait dit ce matin, tout ceci démontre que la condition est là et c’est plutôt encourageant ».
SUR LA LIGNE
» J’avais de bonnes sensations et de bonnes jambes lors de cette étape qui proposait deux ascensions de Mûr de Bretagne. J’ai tenté, mais derrière les meilleurs puncheurs ont très vite contrôlé. Ils sont rapidement revenus sur moi. J’ai essayé, car j’ai vu une ouverture et je voulais en profiter, mais Mathieu Van Der Poel a très bien contrôlé. Je sens que je vais de mieux en mieux».
« Belle deuxième étape bretonne aujourd’hui sur ce Tour de France, même si la météo n’était pas forcément de la partie aujourd’hui, en début de course. Le ciel petit à petit s’est dégagé, le peloton était encore un peu nerveux sur cette deuxième étape. Cela a mis en route très vite dans Mûr de Bretagne, je me suis accroché dès le premier passage, mais c’était une montée particulière tellement nous l’avons grimpée vite. Mais j’avais néanmoins le réconfort d’avoir mes supporters au bord de la route pour m’encourager »
« Je parviens à terminer cette deuxième étape à Mûr de Bretagne et c’est l’essentiel. J’y vois forcément un bon signe pour la suite. Cela me tire un peu lorsque je prends un dos d’âne, quand je relance. Ce n’est pas des plus agréable mais je serre les dents, et voilà, car nous sommes sur le Tour de France, tout simplement ».