Laurent Pichon : « Qui ne tente rien, n’a rien… »

Sur la ligne                          

« Malheureusement nous ne disposions pas de sprinteur au sein de notre effectif, et de fait, nous avons tablé sur une course offensive. C’était notre crédo tout comme pour la Groupama-FDJ, et AG2R-Citroën. Cela a fait que sur sa majeure partie la course cela ne s’est quasiment jamais posée. Je me suis ensuite retrouvé devant, avec un groupe sur lequel Matîs est rentré dans un second temps. Nous avons passé nos relais lui et moi, mais Cofidis et B&B ont roulé pour favoriser un sprint. Nous ne sommes pas récompensés de nos efforts sur ce Grand Prix du Morbihan, mais nous ne nourrissons pas de regrets non plus. J’ai roulé dans le final en faveur de Alan car c’est lui qui avait été désigné pour faire le sprint. Je l’ai remonté, je me suis retrouvé en tête avec lui dans ma roue, on sentait le peloton usé, alors j’ai insisté, une cassure aurait pu se produire, les autres auraient pu se regarder et l’écart se faire… Qui ne tente rien, n’a rien. Nous sommes désormais tournés et motivés pour demain, pour la dernière course de l’année 2021, on va vider le réservoir comme on dit ».

« Nous savions que ce Grand Prix du Morbihan ne comportait pas de grandes difficultés et que le vent n’était pas présent. Il fallait donc donner du mouvement ce que nous avons fait. Nous avons toujours été devant, Laurent Pichon et Matîs Louvel ont été présents dans un bon coup mais cela a contrôlé au sein du peloton et nous sommes revenus sur eux. Je suis resté vigilant et lorsque cela ressort, je suis le coup qui tente de partir mais il n’y avait pas les bons éléments au sein de notre groupe donc la collaboration ne s’est jamais faite. Le sprint était en faux-plat descendant, vent de dos, l’aspiration était donc primordiale. J’étais à la limite trop bien placé à la borne, en étant parmi les cinq premiers. Je me fais ensuite enfermer et je ne peux pas sprinter correctement. J’ai malgré tout tenté de remonter le plus possible de concurrents ».