04 septembre 2021

Nairo Quintana : « Une journée « à fond, à fond ». »

Nairo Quintana se classe quatrième du Tour du Jura, comme la veille à Besançon, mais cette fois il a fait le jump du peloton pour rentrer sur les échappés dans le final.

Sur la ligne

« Cette édition du Tour du Jura a été intense. La course a en effet été disputée tout au long de la journée, avec dès la première difficulté une échappée qui s’est formée. Nous étions dedans Élie et moi, puis le peloton est revenu sur notre groupe. Le rythme ensuite n’a jamais décliné, cela a roulé fort toute la journée comme c’est souvent le cas sur les épreuves du calendrier français. Nous avons été toute la journée « à fond, à fond », la moyenne de la course malgré les difficultés, est d’ailleurs de quarante et un kilomètre/heure. J’ai de bonnes sensations, toute l’équipe a bien travaillé en ma faveur pour me placer et aussi favoriser mon retour sur le groupe d’échappées dans le final, je tiens à remercier tous mes coéquipiers pour leur travail. Je dois encore un peu m’améliorer au sprint (rires !), mais pour moi ce soir le plus important ce sont mes bonnes sensations au début de cette ultime partie de la saison 2021 ».

Alan Riou

« Dès le départ, ce Tour du Jura a été très rapide. J’ai suivi les coups sur les vingt premières minutes de course en essayant de les filtrer comme la plupart de mes coéquipiers, puis, la toute première bosse s’est montée très vite. Nairo et Élie sont sortis dans un coup, et cela a duré une bonne heure à chasser à une vitesse folle. Dans le peloton, nous étions en infériorité numérique face à cinq Groupama-FDJ, trois Ag2r-Citroën. Lorsque le peloton s’est regroupé, une échappée qui n’était pas trop dangereuse a pris corps, et c’est alors que j’ai décidé de tenir la barre en tête de peloton. J’ai fait alors ce que je sais faire en maintenant un gros tempo pour que l’on ne perde pas trop de temps par rapport aux échappés ».

Sébastien Hinault, Directeur-sportif

Le débrief’

« Nous étions venus pour gagner cette épreuve, mais bon je pense que face à Benoît Cosnefroy, il n’y avait pas grand-chose à faire. Nous nous en sommes tenus à notre plan établi lors du briefing, Élie devait suivre les coups dans lesquels figureraient des concurrents tels que Paret-Peintre, Gaudu, mais il nous a fait peur car il est sorti, justement, dans un groupe de ce type à environ vingt kilomètres de l’arrivée. Mais d’un coup il n’a eu plus de son, ni d’image. Il a en effet été pris de fringale. Cela a forcément chamboulé nos plans initiaux. Il a fallu que ses coéquipiers qui étaient dans le peloton aillent rouler. Une fois repris, Élie a jeté ses dernières forces en faveur du collectif et a tiré un dernier bout droit, Matîs en a fait de même. Cosnefroy était fort, il est parvenu à rentrer très vite devant. Nairo l’était lui aussi, car il réalise  également la jonction dans le final, mais au sprint on savait que ses chances étaient limitées ».

Coureurs

Matîs Louvel
Alan Riou
Elie Gesbert