05 avril 2022

Sébastien Hinault : « Gare à la météo sur l’Escaut »

Généralement course qui s’achève par un sprint massif, le Grand Prix de l’Escaut – ou Scheldeprijs en Flamand – pourrait délivrer un autre scénario cette année en raison des conditions météo annoncées.

 

Photo GettyImages

Donavan Grondin

Avant-course

 

 

« Je fais partie du train de Nacer Bouhanni, et de plus en plus, je suis le ou l’un des derniers éléments de son train suivant l’équipe engagée sur la course. C’est bien pour moi car je constate ma progression par rapport aux années précédentes. Je parviens à mieux terminer les courses, et à être présent dans le final afin de l’aider à réaliser le meilleur sprint possible. C’est un rôle qui me plaît, car cela frotte beaucoup, il y a beaucoup de contacts. Il faut garder sa place. C’est quelque chose d’assez difficile à mettre en place, parce que c’est nerveux et cela passe de tous les côtés. Il faut faire rapidement un choix et s’y maintenir. Les décisions doivent-être rapides. Rien ne peut être prévu d’avance, car un sprint ne ressemble jamais à un autre. Nacer est une belle personne, il me remercie toujours d’abord, et si j’ai commis quelques erreurs il me le dit après afin que je trouve des points d’améliorations pour le sprint suivant. Il sait dire les choses lorsque le travail est bien fait. Moi cela me permet de progresser d’apprendre aux côtés d’un tel sprinteur ».

Sébastien Hinault, Directeur-sportif

Le briefing

« Le Grand Prix de l’Escaut est une épreuve qui favorise généralement les arrivées massives. Mais cette année, attention, un changement n’est pas à exclure ! La météo en effet n’est pas annoncée clémente, et cela peut modifier la donne. Il se peut que sur la première partie de course le peloton se morcelle, et que l’arrivée se fasse, sans doute au sprint, mais en comité un peu plus réduit. Nous avons les coureurs qu’il faut pour ce type de conditions météo, capables de protéger notre leader sprint, Nacer Bouhanni ».

Coureurs

Daniel McLay
Kévin Ledanois
Donavan Grondin