02 octobre 2021

Sébastien Hinault : « Les pavés humides, c’est comme aller à la guerre »

Paris-Roubaix s’annonce humide une donnée climatique qui peut changer les caractéristiques de cette classique à nulle autre pareille.

Avant course

« Paris-Roubaix est la course qui m’a fait aimer le cyclisme et donné envie de pratiquer ce sport. C’est la reine des classiques et mon souhait était de pouvoir la disputer un jour. Ce sera le cas pour la première fois cette année. Je n’habite pas très loin de Roubaix et de la frontière française et cette classique me fait rêver tout comme de nombreux coureurs belges car elle fait partie de l’histoire de notre sport, peu d’épreuves dans le Nord possèdent cette envergure. La course demain s’annonce dure, compliquée. Il a plu, le vent souffle, les pavés sont humides. L’épreuve des femmes aujourd’hui va rendre encore plus gras les pavés, les voitures suiveuses vont rouler dessus, et pareil pour les routes ce qui va les salir et amener dessus de la boue et les rendre également glissantes ».

Sébastien Hinault, Directeur-sportif

Le briefing

« Cette édition de Paris-Roubaix s’annonce comme un beau chantier. Il n’y a plus dans ce cas qu’une trajectoire à prendre quasiment : le haut du pavé ! Les bas-côtés ne sont plus praticables, et forcément même sur le haut du pavé cela demeure glissant. Il faut donc faire preuve d’une grande vigilance. Ce sera une édition de Paris-Roubaix différente des autres du fait de ces conditions climatiques. Une course de « guerriers », il faut le savoir avant de prendre le départ. Les chutes peuvent être nombreuses, et en plus la météo s’annonce mauvaise durant toute la course. Les coureurs ont parfaitement conscience qu’ils vont aller à la « guerre », bien sûr toute proportion gardée, mais ce sera une bataille durant toute la journée entre eux et leur vélo. Cela va être un vrai combat, ce sera une édition de Paris-Roubaix spéciale. Dès qu’un coureur arrive à Roubaix, il est motivé. Que ce soit au printemps, en avril, en octobre, au printemps ou en automne. Paris-Roubaix restera toujours Paris-Roubaix quand on est engagé sur cette épreuve tous les sentiments s’entrechoquent : la joie, la peur, l’appréhension, l’envie et la montée d’adrénaline avant la course ».

Coureurs

Daniel McLay
Amaury Capiot