Hugo Hofstetter : « Le Samyn, je le dispute depuis mes débuts pros »
Déjà vainqueur du Grand Prix Samyn, Hugo Hofstetter qui apprécie les courses du nord, souhaite briller sur son terrain de jeu favori.
Photo Getty Images

Avant-course
« Le Grand Prix Samyn est avant tout une course de pavés, laquelle comporte pas mal de secteurs et comme toute épreuve flandrienne cela frotte. C’est une compétition que j’apprécie vraiment, je l’ai disputée toutes les années depuis mon passage chez les professionnels. J’ai sans cesse amélioré mon résultat, et j’ai été heureux de remporter cette course. Ce n’était pas une petite victoire, et c’était bien. Elle ne cesse de grandir année après année avec de plus en plus un gros plateau au départ. Les équipes du World-Tour viennent de plus en plus sur le Samyn, et il est clair que j’espère le remporter une deuxième fois. Ce qui me plaît sur les courses du Nord ? C’est un ensemble, en fait, mais cela reste avant tout des épreuves qui me conviennent car elles demandent de bien se placer, de bien savoir frotter, et je pense que pour ma part, je gagne beaucoup d’énergie sur ces épreuves qui justement demandent d’en garder le plus possible jusqu’aux endroits stratégiques, dans le money-time comme on dit. C’est souvent la fraîcheur qui parle en fin de course sur ce type de compétitions. L’autre facteur clé c’est aussi la météo, courir quand il fait froid cela ne me dérange pas non plus et tous ces facteurs réunis font que je parviens bien à tirer mon épingle du jeu sur les Flandriennes ».

Le briefing
« Le Grand Prix Samyn accueille de plus en plus de grosses formations, et pour moi le niveau de cette épreuve va s’apparenter à celui du Het Nieuwsblad et de Kuurne-Bruxelles-Kuurne. Nous disposons de belles cartes avec Hugo Hofstetter et Amaury Capiot, tandis que Kévin Vauquelin peut-être une belle découverte sur ce type de courses. Nous partons avec l’intention d’aller faire un bon résultat sur cette épreuve d’un jour, genre de compétitions qui sont très importantes pour nous. La particularité de cette épreuve c’est son nombre de secteurs pavés proposés, ainsi que le kilométrage qui cette année franchit la barre des 200 km. Donnée qui aura son importance. On peut s’attendre à une course de mouvement, elle se joue souvent à l’approche des deux derniers tours, et souvent la gagne se joue entre une vingtaine de coureurs au sprint ».