Yvon Caër: « Le Santos Tour Down Under, l’adrénaline de la 1ère UCI WorldTour »
« J’ai toujours voulu courir le Santos Tour Down Under depuis que je suis passé professionnel. J’ai déjà disputé le Tour de San Juan en Argentine, et j’avais envie de courir au moins une fois durant ma carrière en Australie, le Santos Tour Down Under et la Cadel Great Ocean Road Race. Le voyage en lui même est bien, on fait du vélo pour cela aussi, découvrir de nouveaux pays, des modes de vie et des cultures différentes. Il est bon également de différencier le programme de courses, de casser la monotonie. J’ai souvent débuté mes saisons en Europe, et là forcément cela change, cela casse une petite forme de routine. On garde généralement de bons souvenirs de ces épreuves. Le fait aussi que ce soit une compétition du calendrier UCI WorldTour avec des opportunités de sprints massifs cela donne forcément des ambitions et des objectifs assez élevés dès la reprise de la saison. »
« J’apprécie la chaleur, et je me suis proposé pour disputer cette épreuve qui sera ma toute première course chez les professionnels avec le maillot Arkéa-Samsic, mais aussi la toute première de l’équipe en tant que formation UCI WorldTour. Je connais un peu l’Australie pour avoir disputé l’an passé dans ce pays les Championnats du Monde Espoirs. L’Australie c’est un mix de grandes et petites routes, notamment dans les terres où c’est plus vallonné. Je n’ai pas de pression là-bas, je vais y aller pour apprendre et aider mes coéquipiers. Élie est un coureur qui met ses coéquipers en confiance. Il me donne des conseils, et déjà au stage de décembre nous étions en chambre ensemble. C’est un vrai plus pour progresser rapidement. »
« Le Santos Down Under constituera la toute première course UCI WorldTour de notre histoire en étant une équipe possédant ce statut. Nous nous rendons en Australie avec deux coureurs qui seront capables de performer dans deux registres différents, Hugo Hosftetter en cas d’arrivées massives et Élie Gesbert pour le classement général. Cela nous donnera l’occasion d’exister et d’avoir des objectifs tous les jours. Tous les voyants sont au vert pour Élie qui est un coureur de début de saison, et apprécie la chaleur comme il l’a démontré à plusieurs reprises sur le Tour d’Oman. Hugo sera également notre atout pour la Cadel Evans Ocean Road. Nous alignons également deux néo-pros sur ce Santos Down Under, qui réapparait au calendrier UCI WorldTour après deux annulations liées au Covid-19, Ewen Costiou et Mathis Le Berre qui vont découvrir le haut-niveau. Ce sont deux coureurs à fort potentiel, et je suis persuadé qu’à terme ils seront acteurs sur les compétitions de haut-niveau. Ce baptême en UCI World-Tour les mettra de suite dans le grand bain, c’est le meilleur moyen d’apprendre. Nous aurons également cette petite adrénaline liée à notre nouveau statut, et qui va sans nul doute nous motiver pour réaliser de belles performances. »