Clément Champoussin : « Le Grand Prix Indurain, une course d’un jour vallonnée »
Le Grand Prix Miguel Indurain est en quelque sorte l’un des points de départ des classiques Ardennaises, tant son parcours s’apparente aux reliefs de celles-ci.
« Le Grand Prix Indurain est un mix entre bosses longues et courtes. C’est vraiment une belle course d’un jour vallonnée, difficile. J’ai pu la disputer l’an passé, et je me classe 9ème . Nous étions arrivés un petit groupe au sprint. C’est le genre d’épreuve qui me plait, ouverte, avec généralement du mouvement. Les coureurs qui se montrent offensifs peuvent briller ».
« J’ai couru deux fois le Grand Prix Indurain, dont l’édition 2022 avec la victoire de Warren. C’est une très belle épreuve, très difficile, avec notamment cette bosse finale qui demande du placement, car elle est très proche de l’arrivée. Le Grand Prix Indurain sacre souvent les coureurs qui savent se montrer offensifs ».
Le briefing
« Warren Barguil ne remettra pas son titre en jeu sur cette épreuve. Il va effectuer aux mêmes dates un stage en altitude afin de préparer les mois d’avril et de mai. Nous disposerons sur cette belle épreuve espagnole de beaux atouts avec Clément Champoussin, Elie Gesbert et Cristián Rodríguez. Compétition difficile, le Grand Prix Indurain s’adresse aux puncheurs-grimpeurs, et s’ils possèdent une petite pointe de vitesse, c’est encore mieux. La dernière bosse située à trois kilomètres de l’arrivée fait souvent la différence, avec une descente très technique à suivre ».