Théo Ouvrard: « L’objectif, remporter une étape sur le Giro d’Italia »
Telle sera l’ambition première de l’équipe Arkéa-Samsic sur les routes du 106ème Giro d’Italia, lequel débutera le 6 mai de Fossacesia dans les Abruzzes.
Notre composition d’équipe pour le Giro d’Italia, détaillée par Yvon Caër et Roger Tréhin, directeurs-sportifs de l’équipe Arkéa-Samsic:
« Warren Barguil nous évoque depuis très longtemps, et avec enthousiasme le Giro d’Italia, indique en préambule, Yvon Caër. C’est une course qu’il veut disputer et qu’il n’a jamais eu l’occasion de faire. Il en a cette année l’opportunité, même si son approche de la course a été quelque peu bousculée en raison du Covid-19. On espère tous que son corps a pu vite récupérer. Personne, en outre, n’a oublié qu’il a déjà gagné sur le Tour de France, la Vuelta Ciclista a España, et que s’il parvenait à remporter une étape sur le Giro d’Italia, ce sera juste extraordinaire. A nous désormais de composer en fonction du profil de cette course, et des opportunités qu’il pourra saisir afin qu’il puisse s’exprimer au mieux en se faisant plaisir, car c’est ainsi qu’il fonctionne ».
« Maxime Bouet, note Yvon Caër, c’est l’exemple même du capitaine de route. Coureur de grande expérience, il sait transmettre son envie, sa connaissance des courses au collectif. Il s’agit d’un élément clé. Maxime apporte aussi un soutien fort à Warren, et sera un catalyseur auprès des jeunes afin de leur transmettre son vécu lors des Grands Tours. Ce sera une pièce maîtresse de notre collectif au cours des semaines que nous allons passer en Italie ».
« David est un sprinteur en construction, mentionne Yvon Caër. Il n’en est pas à son premier Grand Tour. L’un des objectifs qu’il doit atteindre c’est de performer lors des sprints, mais aussi de rallier Rome, au terme de la course. Cela va lui permettre de prendre de la « caisse », et de passer des paliers. David est jeune, un sprinteur en devenir. Il a la chance de pouvoir à son âge être désigné numéro 1 sur une épreuve telle que le Giro d’Italia, à lui de la saisir. Cette compétition doit lui donner l’occasion de terminer son apprentissage de sprinteur de courses par étapes »
« Thibault Guernalec sera au départ de son deuxième Grand Tour. Il sait ce qu’il peut entreprendre à titre personnel, et ce qu’il ne peut pas réaliser. Et, ainsi, indique Yvon Caër, il est devenu en quelques semaines un très bon coéquipier pour ses leaders sur les courses par étapes. Il possède aussi de belles qualités sur les contre-la-montre, et sur ce Giro il va pouvoir s’étalonner une fois de plus face aux meilleurs dans cette discipline, se tester. Il aura à la fois un rôle d’équipier auprès de Warren, mais aussi auprès des sprinteurs lorsque ce sera nécessaire. Ses qualités de coureur passe-partout lui confèrent cette double possibilité. Thibault pourra aussi jouer sa carte personnelle en quelques circonstances. Notre volonté est que ce groupe vive, qu’il ait le sourire, de l’envie et que personne ne soit bridé, tout en respectant les consignes qui seront données au profit du collectif. »
« Grande première ! Alan Riou sera aligné pour la toute première fois de sa carrière sur un Grand Tour, à l’occasion de ce Giro d’Italia, indique Roger Tréhin. Il s’accomplit parfaitement depuis le début de saison dans son rôle d’équipier. Ce sera le statut que l’on attend de lui auprès de Warren et de David, en amont notamment des sprints, car il possède aussi de belles qualités de puncheur. Il pourra aussi bénéficier de cartes blanches sur certaines étapes. »
« Clément Russo, c’est le binôme de Warren ! Il existe une vraie connexion entre eux, explique Roger Tréhin. C’est aussi un coéquipier très polyvalent apprécié de tous. Il sera l’un des membres de la garde rapprochée de Warren Barguil afin de le protéger, de le replacer. Après suivant l’évolution de la course, Clément pourra potentiellement, jouer sa carte personnelle lors de circonstances bien ciblées. Il peut aussi aider, piloter David Dekker lors des arrivées massives, comme il l’a déjà fait auprès de nos sprinteurs sur les Grands Tours. »
« Nous attendons Michel Ries comme équipier en montagne auprès de Warren. Il devra répondre présent lors des finals difficiles, mais aussi dans les parties médium de celles-ci, afin de le replacer, de rouler pour lui si nécessaire. Michel sera une pièce importante de notre effectif dès que la route va s’élever, et dont nous attendons beaucoup au niveau collectif », note Roger Tréhin.
« Alessandro Verre va disputer son premier Grand Tour, et qui plus est, ce sera le Giro d’Italia, donc il va découvrir une épreuve de trois semaines sur ses terres. Nul doute que ce sera un moment fort émotionnellement pour lui, le 6 mai prochain. Alessandro est un grimpeur, donc, il sera attendu comme renfort de Warren en montagne, révèle Roger Tréhin. Il pourra aussi aller dans les échappées afin de lui servir de point d’appui dans le final, pourquoi pas espérer jouer sa carte en certaines occasions, si le scénario de course le lui permet. Mais comme Michel sa mission première sera d’épauler Warren ».
« Ce Giro d’Italia, le tout premier pour l’équipe Arkéa-Samsic, est sur le volet sportif dans la ligne droite de nos objectifs déclarés sur un Grand Tour : obtenir notre tout premier succès d’étape. C’est notre ambition numéro 1, avec des possibilités de variantes d’objectifs suivant l’évolution de la course, notamment en troisième semaine. Warren est l’un des coureurs désignés pour aller chercher ce résultat, notamment lors des étapes de montagne. Y parvenir lui permettrait de plus de rentrer dans le cercle fermé des coureurs qui ont gagné sur les trois Grands Tours. Il a été touché par le Covid après Liège-Bastogne-Liège, mais sa préparation n’a pas été trop affectée. D’autres coureurs pourront également saisir leur chance suivant les circonstances. Alan Riou et Alessandro Verre débuteront sur une épreuve de trois semaines. Ils possèdent les qualités physiques afin d’aborder une telle compétition. Ils seront de toute manière accompagnés par des coéquipiers ayant une belle expérience, lesquels sauront les conseiller tout au long de l’épreuve. La dynamique de groupe sera également importante. Warren aspire à ce qu’elle ne soit pas centrée uniquement sur lui en qualité de leader. Il apprécie que l’équipe, que ses coéquipiers vivent, saisissent des moments à eux lorsque c’est décidé. C’est aussi notre notion de groupe qui vit bien, et qui peut par effet ascenseur amener, par la suite, l’essentiel dont Warren aura besoin lors des moments clés de la course. »